Ce blog est l’espace pour témoigner et partager mes expériences en Yoga et Pilates.

C’est ma maison où je peux m’exprimer, où tu peux réagir et t’exprimer en retour.

Je te parle dans ce blog de ma vie d’avant Yoga: mes angoisses, mes dépressions, mon anorexie, etc. Je m’exprime pour, peut-être, te guider dans cette voie de l’apaisement et d’acceptation de soi avec cette expérience que j’ai pu vivre.

Beaucoup de personnes souffrent de dépressions, de ne pas être à l’aise dans leur peau, de subir leur vie. Je t’y parle, ici, de ce que j’ai vécu, comment je me sens beaucoup mieux aujourd’hui et des pistes d’exploration pour toi.

C’est un endroit que je souhaite rempli de bienveillance et de soutien, un endroit ouvert pour discuter, se rassurer, s’encourager, s’entraider.

Bienvenue dans mon blog et belles lectures !

Eve D Eve D

Comment le yoga m’a permis de me libérer du stress et des burn out?

Tout commence par une idée.

Un état constant de stress et de souffrance

Etre constamment triste, ne plus avoir d’intérêt pour rien ou pour peu de choses, ne plus s’aimer, ne plus avoir envie de se lever le matin (notamment la semaine…), avoir des idées très noires, mal dormir, perte d’estime de soi: voilà une partie des symptômes que j’ai eu pendant très longtemps.

Dans ces périodes-là, j’étais épuisée physiquement et moralement.

J’étais happée par cette vie quotidienne à 1000 à l’heure, l’intensité du travail, son lot de stress et d’enjeux, ses deadlines toujours très serrées.

Je ne savais pas comment m’en sortir. La psychothérapie ne marchait pas, je dépendais des antidépresseurs. J’avais toujours cette sensation de mal-être, de mal vivre, d’être malheureuse.

Il y a eu des périodes où j'avais la boule au ventre en allant travailler. J’ai eu beaucoup de moments ou je n’en pouvais plus, où mon corps physique et mental étaient à bout. C’est ce qu’on appelle un burn out. J’en ai eu plusieurs ainsi que de nombreux arrêts maladie car je n’avais plus la force.

Tester de nouvelles choses mais rien ne change

J’ai essayé pleins d’activités pour me libérer de mon stress et de mes dépressions: j’ai notamment testé beaucoup de sport, allé à de nombreux concerts pour me défouler, m’extraire de toutes ces énergies négatives mais en vain. Je n’arrivais qu'à me dépenser physiquement, à m'épuiser davantage sans que je m’occupe de mon moral. A chaque fois, c’était le même constat: je faisais ce loisir mais sans arriver à me vider la tête. Et pour les activités sportives, je bougeais sans prendre conscience de ce que je faisais sur le moment, sans prendre conscience de mes mouvements, de mon corps et de l’importance de se reconnecter au présent et à soi. 

Entre mon travail qui m’usait et les loisirs qui ne m’apportaient que trop peu, j’avais l’impression de ne plus me sentir connectée avec ce monde, de ne plus me sentir vivante mais comme un robot qu’on télécommande. J’avais également la sensation de ne valoir plus grand chose du fait de toute cette pression et de ce monde trop exigeant. Je voulais me cacher, ne plus exister, je n’avais plus d’estime de moi, je ne valais plus rien à mes yeux.

Ce mal-être a aussi été une des nombreuses causes de mon anorexie. J’en parlerai dans un autre article.

Tu l’auras compris, mon travail me rongeait de l’intérieur. J’ai eu beau changer plusieurs fois d’entreprise mais ce malaise, ces dépressions persistaient. Certes, au début d’une nouvelle expérience, j’étais excitée, enjouée comme un enfant devant une nouveauté mais cette excitation s’envolait et mes malaises revenaient, les arrêts maladies s’enchainaient à nouveau.

Je ne voyais pas comment m’en sortir et les médecins étaient impuissants. Je n’arrivais pas à me canaliser, à gérer mon stress et mes émotions. J’étais démunie face à ce flux de pensées bien trop important qui défilait dans ma tête. 

Le Yoga, ma bulle pour m’échapper, pour revivre

Quand j’ai découvert le yoga, je ne savais que trop peu de choses sur cette discipline. Mais cette invitation à se reconnecter à son corps, à son mental m’a fait beaucoup de bien. Je redécouvrais mon corps, je redécouvrais des sensations qui étaient enfouies, jusque là, au plus profond de moi. Cette bulle que l’on se crée dès le début du cours avec une sorte de relaxation me permettait de me couper de mon quotidien, de fermer la porte à ces énergies négatives pour m’ouvrir à quelque chose de plus enrichissant intérieurement. Et ainsi laisser de côté ma vie quotidienne pour me concentrer sur moi pendant le cours. Certes, quand j’ai débuté, je n’étais pas à l'aise face aux autres personnes donc je me mettais dans un coin mais petit à petit j’ai commencé à m’épanouir: plus je pratiquais, plus j’avais cette occasion de me connecter à moi-même, au présent, à faire le vide dans ma tête. J’y voyais plus clair, j’apprenais à prendre soin de moi et cela me faisait du bien. Ma pratique hebdomadaire était ma bouffée d’oxygène, mon moyen de tenir. Et les visites chez le médecin se sont espacées.

Je me faisais enfin du bien physiquement mais également mentalement. Les nombreux étirements proposés en cours me permettaient de relâcher les tensions musculaires et de me sentir bien plus apaisée à la fin de la pratique. Cette détente physique me permettait de trouver le calme intérieur. C’est comme cela que j’ai appris à me détendre au début: par le mouvement, le mouvement en conscience.

Les bienfaits d’une pratique régulière: un nouveau moi plus apaisée

Sur mon tapis, je reprenais confiance en moi, je voyais que je progressais, que je m’étonnais moi-même à réussir certaines postures. Du petit coin ou je me cachais au fond de la salle, je m’avançais vers les premiers rangs.

Au fur et à mesure, en découvrant davantage sur la discipline, en pratiquant régulièrement, d’autres effets, d’autres prises de conscience sont apparus.

Il y a eu d’abord la conscience corporelle: le fait de bouger en conscience (et non pas simplement de bouger en restant dans ses pensées). Je prêtais davantage attention à mes sensations corporelles, à mes émotions. 

Le yoga c’est également une pratique du souffle. On y accorde une grande attention, ce qui permet de nous ancrer dans le présent, de chasser nos pensées et de nous concentrer sur une seule chose: nous. 

Et cela m’a aidé en dehors du tapis. Quand je réalisais que j’avais le souffle court, que j’étais en panique, je fermais les yeux et me reconnectais quelques instants à ma respiration. C’est tout simple, cela ne prend pas beaucoup de temps (1 à 3 minutes) et ces moments sont très discrets.

Au bureau, je commençais à m'épanouir, à être plus apaisée, à savoir faire face aux tensions, au stress. Et surtout, j’arrivais à m'écouter, à me respecter, à savoir dire stop quand je ne pouvais plus, à dire non, à prendre du temps pour moi.

Et c’est ainsi que je suis sortie, petit à petit, de toutes ces dépressions: en prenant du temps régulièrement pour moi, en m’écoutant et en me respectant. J’ai ainsi découvert qui j’étais, ce dont j’étais capable, ce que je voulais et ne voulais pas. Le brouillard disparaissait dans ma tête et le soleil pointait le bout de son nez. Cela a pris du temps mais en pratiquant le yoga, en me consacrant du temps pour me reconnecter à moi, j’avais mis en place une nouvelle routine, une nouvelle habitude: plus je me posais pour pratiquer, pour m’ancrer dans le présent et plus ces énergies négatives s’en allaient, se vidaient et plus j’apprenais à vivre en restant connectée à mon corps physique et mental.

Le yoga, la respiration, la méditation m’ont énormément apporté.

Il n’est jamais trop tard pour changer les choses, changer notre façon de vivre

Oui, il n’est jamais trop tard pour se délester de ses dépressions, d’enlever son stress. 

Il faut réaliser que nous n’allons pas bien: Pourquoi? Que faire? Comment se sentir mieux?

En s’écoutant, nous apprenons beaucoup de nous, nous découvrons qui nous sommes et ce qui nous fait du bien. S’ancrer dans le présent, se reconnecter à soi permet de se libérer.

Mon mal-être, comme beaucoup de personnes d’ailleurs, venait du fait que nous nous laissons emporter par le travail, la famille, la vie trop rapide de notre société actuelle, nous sommes déconnectés du présent. Nous avons trop peu de temps pour nous, pour nous poser, pour ralentir. Il est important de se rendre compte que nous devons prendre soin de nous, nous écouter, nous respecter. Nous sommes la chose la plus importante dans notre vie.  Le jour où on comprend que le plus important c’est nous-même, qu’il est important d’être épanoui, on change de mindset. 

Si on prend soin de nous, le reste suivra: de meilleures relations avec nos proches et ainsi de meilleurs moments passés avec eux, une meilleure gestion de l’anxiété et ainsi des dépressions moins importantes, moins envahissantes voire disparaîtront. N’oubliez pas que notre corps physique et mental nous permet de vivre.

Il est temps d’être un peu plus égoïste pour pouvoir ensuite être davantage disponible et ouvert aux autres.

Penser à soi, prendre un moment pour soi ce n’est pas une fois tous les six mois qu’il faut le faire. C’est régulièrement afin que cela ait des effets sur vous. Commencez à instaurer une petite routine de cinq minutes par jour ou une heure de pratique par semaine. Soyez rigoureux en vous en tenant à cette fréquence. Vous verrez, ce moment pour vous deviendra une habitude et vous ne manquerez plus ce RDV ou que rarement. Une habitude demande du temps et de la rigueur pour s’installer mais par la suite, cela devient naturel et ancré dans votre vie.

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Eve D Eve D

Comment le Yoga m’a changé et libéré d’une vie oppressante?

Comment le Yoga m’a changé et libéré d’une vie oppressante?

Avant le Yoga, j’ai testé beaucoup d'activités notamment pas mal de disciplines sportives sans vraiment m’y attarder très longtemps. Faute de temps et je n’avais pas encore trouvé quelque chose qui m’apportait du bien.

Alors pourquoi le Yoga est une discipline que je pratique depuis maintenant 6 ans?

Une vie qui m’échappait

Il faut savoir qu'à l'époque, je travaillais dans un monde très prenant, très stressant. J’étais usée, fatiguée par toute cette pression qu’on nous mettait. Je n’avais jamais eu confiance en moi dans ma vie et encore moins quand je suis entrée dans le monde du travail et ce manque de confiance m’a généré encore plus de stress. Mon travail de l'époque était très compliqué, j’avais tout le temps la boule au ventre, je n’arrivais plus à sortir des dépressions, j’étais à la limite du burn out dû au stress, à l'exigence importante de mon travail. Il y a également un autre facteur important à l'époque: j'étais anorexique. Avant 2018, j’ai eu un nombre incalculable d’hospitalisations. Cette maladie s’est accompagnée de dépressions et de tentatives de suicide. En 2018, je n'étais toujours pas sortie de cet enfer. Le monde du travail me rongeait petit à petit et j’étais dans l’incapacité de m’en sortir, de me poser pour réfléchir sur moi, ma situation et essayer de changer les choses. Le rythme de ma vie, de nos vies dans cette société actuelle m’en empêchait. 

Le Yoga: une agréable surprise

Cette année 2018, une collègue me propose de l’accompagner à un cours de Yoga. Au début, j'étais réticente mais j’ai finalement cédé. Je ne m’attendais à rien du tout (ni à me sentir plus zen, ni à dépenser pleins de calories). Dans l’anorexie, on se dépense beaucoup, j’aurais donc pu être dans cette optique d’éliminer encore plus de calories mais je faisais bien trop de concerts pour dépenser plus d'énergie, énergie supplémentaire que je n’avais pas car je limitais mes apports, refusais de manger davantage et je donnais tellement dans mon travail et dans mes sorties musicales, que, étonnamment, je n’avais pas cette idée en tête (cela me surprend encore quand j’y repense maintenant). Mon but était seulement de passer un bon moment avec ma collègue. 

J’ai vite été conquise par cette discipline. La professeure était géniale, pédagogue, bienveillante, souriante. Et cela fait beaucoup de différences. Je pense que si j’avais commencé avec une autre enseignante, je n’aurais pas eu le même déclic, le même plaisir. En plus, on s’amusait bien avec ma collègue, c'était notre bouffée d'oxygène dans la cruauté que l’on rencontrait tous les jours.

J’ai ainsi continué à l’accompagner presque toutes les semaines, et parfois, j’y allais sans elle quand elle ne pouvait pas. Puis, j’ai commencé à pratiquer avec d’autres professeurs. C'était différent, cependant j'étais toujours conquise.

Un début de transformation

Pourquoi le yoga m’a attiré à ce moment-là ? Parce que pour une fois, je n’attendais rien de cette activité et les bienfaits sont venus d’eux-mêmes: la conscience corporelle, l’ancrage dans le présent, l’acceptation, la confiance, le calme intérieur. J’y ai trouvé du détachement. Certes, je devenais de plus en plus souple, je comprenais mieux les postures et donc je les maîtrisais mieux mais quand je n’arrivais pas à faire une posture, je ne m’obstinais pas à y arriver à tout prix. Bien sûr, sur le moment, je me disais que je voulais la réussir (mon esprit de guerrière, mon obstination ne s'effaçait pas complètement) pourtant cela ne devenait pas une obsession en dehors du tapis ni n'atteignit la confiance que je retrouvais petit à petit en moi. Oui, je me surprenais moi-même. Le yoga commençait à me faire évoluer.

A cette époque, le yoga ne prenait pas autant de place que cela dans ma vie faute de pouvoir m’investir plus d’une fois par semaine, mes horaires de travail étaient bien trop imposants.

Une pratique plus intense avec le confinement

J’ai vraiment été prise de passion par le yoga en 2020. Oui, je me suis mise à pratiquer tous les jours depuis le confinement (ce dernier a eu du bon finalement pour changer quelques petits détails ou certaines habitudes de nos vies). J'étais partie 6 mois sur les routes d’Australie et Nouvelle-Zélande et quand je suis rentrée, la France était en plein confinement.

Je suis passée de toutes mes journées libres dehors à une petite heure avec autorisation à me promener à moins d’1 kilomètre, quel changement radical! Je m’étais renseignée sur la manière de m’occuper car bien évidemment, je n’avais pas de travail et impossible de commencer des démarches pendant cette période...

L’apparition d’objectifs dans ma pratique

J’ai donc continué des activités physiques dont le Yoga. Cette fois-ci, la raison de revenir au Yoga était différente: je voulais dépenser de l'énergie. J’avais peur de prendre du poids et de ne pas le contrôler en changeant complètement de rythme du jour au lendemain (oui, mon anorexie mentale revenait un peu plus en force à ce moment-là). 

J’ai commencé à avoir des objectifs physiques: devenir plus souple, savoir faire et maîtriser les postures avancées. Je pratiquais deux fois par jour. Mon rapport avec la discipline n'était plus tout à fait sain : il fallait que je dépense des calories, je culpabilisais si je ne pratiquais pas comme je culpabilisais si je mangeais. Cependant, petit à petit, le yoga m'apportait beaucoup sur le plan mental: plus de calme, de détachement, d’acceptation, de fierté, de conscience corporelle sans que je m’en rende compte. Cela m’a pris beaucoup de temps de prendre conscience de tous ces bienfaits, ces changements sur moi.


Un mouvement vers l’éveil

Ma pratique s’est transformée en un voyage vers l’éveil, vers l’acceptation, vers le bonheur.

J’ai appris à ressentir mon corps, à me l’approprier, à mieux le connaître (même si j’en suis passée par des blessures au début car je n’arrivais pas à m’arrêter avant mes limites). Le yoga est devenue ma routine, mon moment pour moi, pour me faire du bien, pour me sentir bien. C’est un voyage mental que j’ai accompli et que j’accomplis encore.

Mon anorexie, mes profondes dépressions, mes tentatives de suicides ne sont pas parties lors d’un déclic. Je pensais que je le verrais, je le sentirais mais c’est passé avec lenteur, avec douceur, avec logique. En apprenant plus sur moi, j’ai évolué, j’ai grandi. Avant, je vivais en accéléré : 

  • la tête dans le guidon dans mon travail toujours de plus en plus intense, 

  • des concerts de musique bien rock et toujours en fosse pour ressentir les choses encore plus rapidement, mais finalement ne pas avoir le temps de les ressentir, tout allant trop vite..

  • les voyages toujours bien remplis. Je n’arrêtais pas, je ne me posais pas: il fallait que je découvre tout en un temps limité.

Tout se passait trop vite. Je n’ai pas vu les années défiler, je n’ai pas pris le temps de profiter. J’en étais incapable, j’étais prise dans une spirale infernale.

C’est quand on commence à prendre du temps pour soi qu’on apprend, qu’on accepte de ralentir. On prend le temps de s’écouter, d’analyser, et peut-être d’avoir la force de changer les choses.


Une sérénité retrouvée

Et petit à petit, tout ceci m’a permis de dire enfin adieu à mon anorexie, à mes profondes dépressions, cela a pris du temps pour que tout disparaisse. J’avoue que mon long road trip m’avait également légèrement changé même si le confinement m’avait rattrapé (on s’appuie toujours sur ce qu’on sait faire de mieux quand on sent les choses nous échapper. Chez moi, c’était l’hyperactivité et le contrôle de mon alimentation).

Au fur et à mesure, grâce au yoga, grâce à ces RDV réguliers que je me fixais sur mon tapis, pour mon bien, je me suis enfin acceptée, je me suis épanouie dans ma vie personnelle, j’avais l’impression de revivre, d’avoir conscience de ce qui me faisait du bien, de prendre enfin soin de moi. Je souriais à nouveau à la vie, je me sentais plus légère, plus sereine. Je me permettais de me faire plaisir, je me permettais de vivre et c’est cette nouvelle routine qui a chassé mes anciens démons.


Changer les choses

Alors oui, j'avais trouvé ce qui me faisait du bien (même si je m’en suis rendue compte que plus tard) et je ne le lâchais pas. J'étais déterminée à ne pas abandonner ce qui me rendait enfin heureuse. Aujourd’hui, je suis tout aussi déterminée.

Mon conseil est de s’ouvrir aux opportunités qui se présentent pour vous sortir de votre stress, de votre mal-être, de vous sortir de votre quotidien pour vous changer les idées. Laissez-vous aller même si vous n’attendez rien, c’est peut-être le mieux pour bien lâcher prise. Vous en sortirez peut-être étonné des effets sur vous physiquement et moralement. C’est sans attente que le meilleur arrive, qu’on est toujours agréablement surpris. 


Se détacher de toute attente

Donc pourquoi attendre quelque chose qui ne nous mène pas forcément à mieux? Pourquoi s’infliger des objectifs, un but alors qu’on en a assez dans nos vies quotidiennes et que cela peut nous mener à de la frustration ? Nous avons, la plupart du temps, un objectif en commençant une nouvelle activité. Il faut s’en détacher au fur et à mesure. Même si votre but est de vous sentir mieux, nous nous mettons trop de pression, et dans ce cas, nous mettons trop d’attente dans cette activité et on peut vite abandonner. Lâchons prise et profitons des moments que l’on peut se donner pour soi. Ne pas réfléchir, se laisser porter.


Devenir un guide

C’est pour cette raison que je suis devenue professeur de yoga. Certes, pour m’épanouir mais également et surtout pour guider les autres, les ouvrir à d’autres perspectives, les amener vers de la bienveillance envers eux-mêmes. J’ai envie d’aider, de soutenir les personnes, comme j’ai pu être, qui ont du mal à s’épanouir, qui ont du mal à prendre soin d’eux, qui subissent des dépressions, sont à la limite du burn out. Je veux leur donner les clés de ce qui m’a personnellement aidé et grâce auxquelles ma vie s’est éblouie, éclaircie.

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